As the death toll in Haiti from Hurricane Mathew continues to mount by the hour, Save the Children has joined the ministry of health, other major humanitarian aid organizations and UN agencies in calling for an expedited response to the disaster, including providing immediate relief supplies to head off a catastrophic outbreak of cholera.
Alors que le nombre de morts continue de grimper d’heure en heure à la suite de l’Ouragan Mathieu qui a frappé Haiti, Save the Children a rejoint le ministère de la santé, d’autres organisations humanitaires majeures et les agences des Nations Unies pour demander une réponse rapide au désastre, notamment en fournissant une aide immédiate pour parer à une épidémie catastrophique de cholera.
“Tout de suite, notre principale préoccupation est le choléra, une maladie mortelle et très contagieuse”, dit le Dr Unni Krishnan, directeur de l’Unité d’Urgence Santé en Haiti. « Les inondations et les eaux contaminées causées par le passage de l’ouragan constituent une grande menace pour les survivants, y compris des milliers d’enfants. Une eau propre et des médicaments livrés dans les régions les plus inaccessibles et les plus touchées dans les prochaines 24 à 48 heures est une priorité. »
“Des décisions rapides et un leadership fort peuvent faire réussir ou échouer les opérations de secours. Tout de suite, un million de personnes ont urgemment besoin d’assistance humanitaire. Des mesures de sauvetage comme l’aide médicale, de l’eau propre et une information appropriée doivent rester la priorité durant cette étape” rajoute le Dr Krishnan.
Les employés de Save the Children ont répondu à l’épidémie de choléra en Haiti depuis 2010, à la suite d’un tremblement de terre massif, en formant plus de 200 personnels sanitaires et atteignant plus de 17.000 résidents. Le Dr Krishnan note que l’impact de l’ouragan Matthieu pose aujourd’hui une menace supplémentaire aux efforts de réduction du choléra.
Save the Children est aussi inquiet au sujet des 130.000 enfants Haïtiens estimés hors des écoles. Les premières estimations reportent que 50% des 131 écoles que nous supportons dans le Sud, la Grande Anse, et Port au Prince, aient été endommagées.
“Il est impératif que les enfants puissent retourner à l’école le plus vite possible”, rajoute Kevin Novotny. « Pouvoir être à l’école donne aux enfants un sens de normalité et un sentiment de sécurité qui manque grandement lors des désastres comme celui-ci. Là où les enfants ne peuvent pas retourner à l’école, nous mettrons en place des espaces amicaux pour les enfants, afin qu’ils puissent avoir un endroit sûr où être, et les engager dans des jeux éducatifs pendant que les parents commencent le processus de réparation."