Potential cholera catastrophe in Haiti threatens thousands of children, warns Save the Children

Mercredi 2 November 2016

As the death toll in Haiti from Hurricane Mathew continues to mount by the hour, Save the Children has joined the ministry of health, other major humanitarian aid organizations and UN agencies in calling for an expedited response to the disaster, including providing immediate relief supplies to head off a catastrophic outbreak of cholera.

 
“Right now our biggest concern is cholera, a deadly and highly infectious disease. The number of cases is increasing with every new report,” said Dr. Unni Krishnan, director of Save the Children’s Emergency Health Unit in Haiti. “Flooding and contaminated water caused by the storm pose a huge threat to survivors including thousands of children. Clean water and medicine delivered to the hardest hit areas in the next 24 to 48 hours is a key priority.
 
“Quick decisions and strong leadership can make or break relief operations. Right now, one million people need urgent humanitarian assistance. Life-saving measures such as medical aid, clean water and appropriate information should remain the priority at this stage,” added Krishnan. 
 
Save the Children health workers have been responding to cholera outbreaks in Haiti since 2010, following a massive earthquake, by training more than 200 health workers and reaching out to more than 17,000 residents. Krishnan noted that the impact of Hurricane Mathew now poses a huge additional threat to cholera reduction efforts. 
 
Save the Children is also concerned about an estimated 130,000 Haitian children out of school.  Early estimates are that 50 percent of the 131 schools which Save the Children supports in Sud, Grand’ Anse and Port au Prince have been damaged.
 
“It is imperative that children return to school as soon as possible,” said Kevin Novotny, Save the Children’s country director in Haiti.  “Being in school gives children a sense of normalcy and a feeling of security that is missing during disasters,” he said, adding that Save the Children would be setting up child friendly spaces, with trained personnel, so children have a place to be safe while their parents start the recovery process.
 
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Alors que le nombre de morts continue de grimper d’heure en heure à la suite de l’Ouragan Mathieu qui a frappé Haiti, Save the Children a rejoint le ministère de la santé, d’autres organisations humanitaires majeures et les agences des Nations Unies pour demander une réponse rapide au désastre, notamment en fournissant une aide immédiate pour parer à une épidémie catastrophique de cholera.

“Tout de suite, notre principale préoccupation est le choléra, une maladie mortelle et très contagieuse”, dit le Dr Unni Krishnan, directeur de l’Unité d’Urgence Santé en Haiti. « Les inondations et les eaux contaminées causées par le passage de l’ouragan constituent une grande menace pour les survivants, y compris des milliers d’enfants. Une eau propre et des médicaments livrés dans les régions les plus inaccessibles et les plus touchées dans les prochaines 24 à 48 heures est une priorité. »

“Des décisions rapides et un leadership fort peuvent faire réussir ou échouer les opérations de secours. Tout de suite, un million de personnes ont urgemment besoin d’assistance humanitaire. Des mesures de sauvetage comme l’aide médicale, de l’eau propre et une information appropriée doivent rester la priorité durant cette étape” rajoute le Dr Krishnan.

Les employés de Save the Children ont répondu à l’épidémie de choléra en Haiti depuis 2010, à la suite d’un tremblement de terre massif, en formant plus de 200 personnels sanitaires et atteignant plus de 17.000 résidents. Le Dr Krishnan note que l’impact de l’ouragan Matthieu pose aujourd’hui une menace supplémentaire aux efforts de réduction du choléra.

Save the Children est aussi inquiet au sujet des 130.000 enfants Haïtiens estimés hors des écoles. Les premières estimations reportent que 50% des 131 écoles que nous supportons dans le Sud, la Grande Anse, et Port au Prince, aient été endommagées.

“Il est impératif que les enfants puissent retourner à l’école le plus vite possible”, rajoute Kevin Novotny. « Pouvoir être à l’école donne aux enfants un sens de normalité et un sentiment de sécurité qui manque grandement lors des désastres comme celui-ci. Là où les enfants ne peuvent pas retourner à l’école, nous mettrons en place des espaces amicaux pour les enfants, afin qu’ils puissent avoir un endroit sûr où être, et les engager dans des jeux éducatifs pendant que les parents commencent le processus de réparation."